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CD GRANADOS

(décembre 2022)

Belle idée : mettre en regard en les alternant par ponts harmoniques les six portraits des Goyescas avec cinq sonates de Scarlatti et une de Soler, manière de célébrer une ligne continue du clavier ibère d’un siècle à l’autre, mais prise à rebours.

Pour aussi admirables que soient ses Goyescas de peintre, couleurs, estompes, cantabile, tout y est en plus des personnages, l’autre face n’est pas moins séduisante. Si chez Granados Jean-François Dichamp souligne à propos Chopin, il ôte à ses Scarlatti, à son Soler, tout souvenir du clavecin, les « romantise » en quelque sorte, c’est plus d’une fois troublant et vraiment réussi, porté par un très beau piano (évidemment non documenté dans la note technique), bien capté, ce qui n’est pas toujours le cas chez cet éditeur.

Ce clavier qui chante tout seul, et déploie des couleurs ambrées, animé par un si beau jeu, poétise les sfumatos du Coloquio en la Reja, envole sans sécheresse El Fandango de Candil, anime avec d’infinies nuances La « maja » et son rossignol, et culmine dans la Balada, sombre, plus émouvante car le pianiste choisit l’ombre dans le discours, ne charge pas la déclamation. Magnifique, et vraiment inédit comme regard sur ce cahier si souvent enregistré.

La Sérénade du spectre, douce-amère, plus mystérieuse que terrible, fait regretter qu’ensuite le pianiste ne fasse pas flamboyer El pelele : il aurait pu tenir sur le disque, après les papillons de la Sonate K. 198, merveille dorée qui file sur les ailes d’un songe.

Jean-Charles Hoffelé

France Musique, Le disque classique du jour
Télérama ( fff )

(mars 2020)

[...] dans l'enregistrement "Granados, Goyescas an Opera for piano", le pianiste Jean-François Dichamp insiste sur la dimension opératique des Goyescas et les encadre, pour étoffer leur univers et leur récit, par des Sonates de Domenico Scarlatti et Antonio Soler. L'idée est astucieuse, le talent de l'interprète ne se discute pas.

Sophie Bourdais

Melómano (Melómano d'or)

(mai 2020)

Les interprétations de Dichamp sont extraordinaires. Son piano est brillant, chaud, méticuleux et rehausse la trame des Goyescas avec un souci prononcé du détail. Le choix des Sonates de Scarlatti et de Soler, pensées du point de vue de l'interprétation souhaitée pour Granados, un rien "alla romantica", ne peut être plus judicieux.

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Alejandro Santini Dupeyron

Revista Musical Catalana 

(avril 2020)

Dichamp propose une clarté détaillée en même temps qu'une vision profondément romantique du caractère lyrique de l'œuvre. [...] une qualité dans le timbre et le détail plus que louable

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Lluís Trullén

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